L’OLUCOME dénonce un cas de vol du patrimoine public

L’OLUCOME dénonce un cas de vol du patrimoine public

L’observatoire de lutte contre la corruption et les malversations économiques(OLUCOME) dénonce ce qu’il qualifie de ’’vol organisé du patrimoine public’’. Il fait allusion aux affaires du palais présidentiel de Bujumbura où l’État continue de payer le loyer alors que ce dernier a été construit grâce aux moyens de l’ État du Burundi.

L’Olucome parle d’un groupe d’individu qui fait tout leur possible pour s’accaparer les biens de l’ Etat. Dans une conférence de presse animée ce lundi ,le 1er Décembre 2014, Gabriel Rufyiri est revenu sur plusieurs cas , entre autre le terrain de Nyabugete et kizingwe où des gens se partagent aisément les terres de l’ Etat sans que les autorités ne lèvent le petit doigt pour les empêcher ni les sanctionner, l’autre cas est celui du terrain de 215 ha situé au quartier G6 de la commune urbaine de Ngagara, où des gens veulent s’attribuer illégalement les terres domaniales de l’ Etat, àtravers la CNTB qui aurait exhaussé leur demande.

Les non dit autour du Palais Présidentiel de Bujumbura

Selon l’ Olucome, l’Etat continue de payer le loyer alors que ce palais présidentiel a été construit grâce aux moyens de l’ Etat du Burundi . Autour des années 1970, l’ancien président Michel Micombero a bénéficié un cadeau d’un terrain ȧ titre privé de la part des pères jésuites. Par après Michel Micombero aurait contracté un crédit bancaire de 5 millions de francs bu mais cette somme aurait servi uniquement àla construction de la fondation et il a demandé au gouvernement de contracter un autre crédit pour achever les constructions.

D’après les investigations faites par l’Olucome , au niveau de la Présidence de la République du Burundi, au niveau du ministère des travaux publics ainsi qu’ȧ l’urbanisme , il n’a trouvé aucun document qui montre que ce bâtiment est loué ou s’il est enregistré dans le patrimoine public, rajoute Gabriel Rufyiri. L’Olucome a seulement trouvé les documents attestant que le terrain appartient a Michel Micombero.

Ce qui est anormal pour Gabriel Rufyiri est que le gouvernement du Burundi peut débloquer un montant dans sa caisse pour la construction de ce palais présidentiel et que ce dernier reste écrit sous le nom d’un individu. L’Olucome demande des éclaircissements autour de ce dossier du palais présidentiel et la protection des biens publics.


Nombre de visites: 654 - Article redigé le 2/12/2014 à 10:41